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Pourquoi le cerveau préfère le négatif ? (Comprendre et cultiver le positif au quotidien)

  • dianafenechcontact
  • 17 juin
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 19 juin


Comprendre le fonctionnement du cerveau pour développer une pensée plus positive et cultiver le bien-être au quotidien.



Introduction


Vous avez peut-être déjà eu cette impression étrange : une journée globalement belle, mais un détail négatif vient tout gâcher. Pourquoi notre attention se fixe-t-elle si facilement sur ce qui ne va pas ? Pourquoi est-ce si difficile d’être positif, même quand tout semble aller bien ?

En réalité, ce n’est pas une faiblesse personnelle, mais un fonctionnement naturel du cerveau. Il est câblé pour repérer les dangers, les manques, les erreurs… autrement dit : le négatif. La bonne nouvelle ? Ce mécanisme n’est pas une fatalité.

Grâce à certaines pratiques simples et accessibles, il est tout à fait possible de développer une pensée plus positive, rééduquer notre attention et cultiver une perception plus sereine de la vie.

Dans cet article, on explore pourquoi notre esprit se focalise sur le négatif, comment la sophrologie peut nous aider à rééquilibrer ce biais, et quels exercices concrets permettent d’entraîner le regard positif. Le tout avec douceur, conscience… et un peu de malice 🌱


galets empilés avec un visage souriant pour illustrer l’harmonie entre esprit et émotions.
Trouver l’équilibre émotionnel : cultiver le positif au quotidien, un sourire et un ancrage à la fois.


I. Pourquoi notre cerveau focalise-t-il autant sur le négatif plutôt que sur le positif?


Un héritage ancestral


Le biais de négativité est un mécanisme de survie. Dans les temps anciens, repérer un danger était plus vital que savourer une jolie fleur. Le cerveau s’est donc spécialisé dans la détection des menaces. Ce qui était adaptatif hier reste présent aujourd’hui, même si les dangers ont changé de forme.


Une loupe sur l’inconfort


Un commentaire négatif prend plus de place dans notre esprit qu’une dizaine de compliments. Ce phénomène s’explique par le fait que le cerveau encode plus rapidement les émotions négatives, souvent liées à des situations de vigilance ou de douleur.


Des conséquences sur notre quotidien


Cela se traduit par une tendance à ruminer, à anticiper le pire, à retenir les échecs plus que les succès. Sur le long terme, cela fatigue, use, et brouille notre perception de la réalité.


Une bonne nouvelle : le cerveau est plastique


La neuroplasticité nous offre une porte de sortie : avec de l'entraînement, on peut renforcer les circuits neuronaux associés au positif, à la gratitude, à l'apaisement. Il ne s'agit pas d'ignorer le négatif, mais de redonner sa juste place au reste.



II. Le positif, c’est quoi au juste ? Peut-on le définir autrement que par le bonheur ?


Un mot, mille nuances


Être positif ne signifie pas être euphorique ou nier la réalité. Le positif peut être :


  • une sensation de paix intérieure

  • un sentiment de cohérence

  • un moment de gratitude

  • une joie douce, passagère mais précieuse


Le danger de l’injonction à être heureux


Chercher à être "positif à tout prix" peut être contre-productif. Cela revient à refouler ce qui nous habite vraiment. Le véritable positif émerge quand on accepte aussi les émotions désagréables.


Le corps comme révélateur du positif


C’est dans le corps que le positif peut se ressentir de façon pleine : chaleur dans la poitrine, légèreté, sourire spontané, respiration fluide. D’où l’intérêt d’une approche comme la sophrologie qui passe par la vivance corporelle.



III. Comment la sophrologie aide-t-elle à rééquilibrer notre attention ?


Se reconnecter à l’instant présent


La sophrologie invite à une présence attentive à ce qui est là, ici et maintenant. En mobilisant le souffle, les sensations, les ressentis, elle détourne notre attention des pensées automatiques, souvent teintées de négatif.


Respirer pour apaiser


Le simple fait de porter attention à sa respiration peut diminuer l’activité du système nerveux sympathique (lié au stress) et activer le système parasympathique (lié à la détente). Respirer en conscience, c’est déjà se rééquilibrer.


S’ancrer dans le corps


Le corps est un terrain neutre, vivant, sensible. Revenir à lui permet d'interrompre le flux mental et de ressentir des choses positives : détente musculaire, chaleur, stabilité, énergie douce…


Répéter pour transformer


La sophrologie propose un entraînement régulier, sans performance. C’est la répétition bienveillante qui ancre les effets dans le quotidien et reconfigure les habitudes mentales.



IV. Quels exercices concrets pour cultiver le positif dans le corps et l’esprit ?


1. Et si on libérait d’abord les tensions ?


Exercice : Le pompage positif


Objectif : évacuer les tensions, clarifier le mental.


  • Debout, bras le long du corps.

  • Inspirer en retenant l’air, serrer les poings, contracter bras/épaules.

  • Effectuer de petits rebonds des épaules (comme un pompage).

  • Expirer fortement par la bouche en relâchant tout.

  • Répéter 3 à 5 fois, puis accueillir les sensations.


2. Peut-on sentir le positif physiquement ?


Exercice : Revivre un souvenir agréable


Objectif : faire émerger une émotion positive par le souvenir.


  • Assis ou debout, yeux fermés.

  • Respiration calme, régulière.

  • Évoquer un moment où l’on s’est senti bien, léger, apaisé ou joyeux.

  • Visualiser le lieu, les sons, les couleurs, les ressentis corporels.

  • Amplifier cette sensation positive en respirant dedans.


3. Comment nourrir une émotion positive en l’amplifiant ?


Exercice : Le geste signal


Objectif : ancrer une sensation agréable dans un geste.


  • Une fois la sensation positive bien présente (suite à un souvenir ou une visualisation), choisir un geste simple (main sur le cœur, pression du pouce contre un doigt).

  • Répéter ce geste à chaque fois que la sensation revient, pour l’ancrer.


jeune homme qui ferme les yeux et pose ses mains sur son coeur en signe de gratitude

4. Peut-on s’ouvrir au positif à venir ?


Exercice : La futurisation positive


Objectif : se projeter avec confiance dans un événement futur.


  • Visualiser une situation à venir avec un ressenti positif (rendez-vous, projet, moment de vie).

  • Imaginer les détails avec tous les sens.

  • Respirer dans cette projection pour l’habiter pleinement.

  • Terminer par un geste d’intégration (mains sur le ventre ou le cœur).


5. Comment intégrer le positif dans son quotidien ?


Mini-rituels simples :


  • Respiration “merci” : inspirer profondément, expirer en prononçant mentalement “merci”.

  • Scan de gratitude : chaque soir, noter 3 choses positives de la journée, aussi petites soient-elles.

  • Pause sensorielle : s’arrêter 1 minute pour ressentir une texture, une odeur, une lumière agréable.



V. Comment entretenir ce regard positif dans la durée ?


Créer une routine douce


Comme toute transformation, cela demande de la régularité. Mieux vaut pratiquer un peu chaque jour que beaucoup rarement.


Écouter son rythme


Certains jours, vous aurez envie de faire un exercice complet, d’autres jours, une seule respiration consciente suffira. C’est la fidélité au lien avec soi qui compte.


Se relier à ce qui fait sens


Le positif durable naît de l’alignement avec nos valeurs profondes. Revenir régulièrement à ce qui est important pour soi, à ce qui nous touche et nous élève, est un ancrage puissant.



Conclusion : Et si le positif était déjà là, mais qu'on ne savait plus le voir ?


Notre cerveau nous joue parfois des tours. Il nous pousse à nous méfier, à anticiper, à retenir l’ombre plus que la lumière. Mais nous ne sommes pas prisonniers de ces automatismes.

La sophrologie nous propose une voie douce et accessible pour rééduquer notre regard, à travers le corps, le souffle, l’imaginaire. En cultivant l’attention au positif, nous rééquilibrons notre perception, redonnons du poids à ce qui nous fait du bien, et construisons pas à pas une vie plus harmonieuse.


Et si vous commenciez dès aujourd’hui par une respiration “merci” ?


De plus en plus de mutuelles prennent en charge le remboursement des séances de sophrologie. Renseignez vous auprès de votre mutuelle et n’hésitez pas à me contacter pour toute question : je vous répondrai avec plaisir.




 
 
 

1 commentaire

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Anna
19 juin
Noté 5 étoiles sur 5.

L'exercice du pompage positif est de loin mon préféré !

À faire sans modération 😄

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Diana Fenech

Sophrologue certifiée au titre RNCP

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